Collège jean vilar

La Courneuve

 

> Création collège RdC / R+2 6 040 m2
> Logements de fonction
> Plateau sportif / 2 000m2
> Livraison 2021


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NOUS AVONS PENSÉ L’ÉTABLISSEMENT COMME UN ENSEMBLE FLUIDE.

Le projet consiste en la reconstruction du collège Jean Vilar, construit en 1973, au sein d’une parcelle de 17 116 m2. Afin de mener le projet à bien, 6 bâtiments doivent être démolis au préalable. Le projet prévoit la création de type RdC à R+2 d’environ 6 040 m2. La création de logements de fonctions et d’un plateau sportif d’environ 2 045 m2 viennent compléter le projet.

> Un Patio

> Un Patio

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COLLABORATEURS


> Projet en collaboration avec Agence AEA
> Réalisation Eiffage Groupe


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Un maximum d’emprise à RDC pour un maximum de programmes de plain-pied :

Malgré l’exiguïté du terrain disponible, nous avons essayé de placer le plus de programmes à rdc, de plain-pied, pour ne garder que les salles d’enseignement (général et scientifique) à l’étage. Et ainsi, avoir un fonctionnement, des flux et des interrelations entre les entités programmatiques facilitées, optimisées, et efficaces. Dans cet équipement, tout est à proximité ! à portée de main …. Les espaces du RDC sont fluides et simples à atteindre. L’étage s’organise autour de 4 escaliers, deux au cœur de l’équipement, deux aux extrémités en accès depuis la cour.

> Le hall d’entrée

> Le hall d’entrée

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Une bonne articulation des deux grandes géométries
de la parcelle :

Le site du Collège Jean Vilar a une géométrie particulière et variable : d’un côté, il forme une équerre, entre la rue Suzanne Masson et l’allée piétonne, de l’autre il forme un U côté rue Jollois. Ces deux directions sont décalées, non parallèles, et compliquées à relier. L’un des enjeux de notre projet a été de réussir à articuler entre elles ces deux géométries contradictoires, en un tracé unique et cohérent. Nous y répondons par notre RDC, qui, de par sa géométrie en « aile d’avion », et une emprise maximale, permet le bon raccord des deux grands axes du terrain ; ainsi que par la grande rue intérieure, qui, perpendiculairement à la rue Jollois, vient chercher le parvis et l’angle d’entrée de notre parcelle jusque sur l’esplanade piétonne rue Suzanne Masson. Le plan des masses est ainsi bien intégré dans son contexte et en relation avec les parcelles et les rues le bordant.

Des circulations conviviales et lumineuses autour de patios : Analogie et clin d’œil au processus de conception de l’architecte du collège J.Kalisz

 

Priorisant le plus de surface au RDC, nous avons organisé un socle épais sur la parcelle. Pour ce faire, et car il est important d’avoir des circulations conviviales et lumineuses, nous organisons les locaux autour de deux patios, et d’une rue intérieure, permettant d’obtenir l’épaisseur souhaitée, tout en bénéficiant d’espaces de circulation lumineux, et de lumière naturelle pour tous les locaux et sans exception. C’est une notion centrale de notre architecture. Ces patios sont inaccessibles (sauf pour leur maintenance), ils sont là pour apaiser les esprits, avoir des vues croisées et une surveillance permanente de tous les locaux. Ils font aussi écho à l’école d’architecture de Kalisz (l’architecte du Collège) dont ils font référence, comme un clin d’œil. Il est important, dans des lieux dédiés à l’enseignement, que les utilisateurs puissent bénéficier de vues sur des espaces verts, naturels, de la lumière naturelle et contrôlée, et que les regards puissent se croiser en toute sérénité d’un programme vers l’autre, d’une entité vers l’autre.

Analogie au processus de conception de l’architecte J.Kalisz, qui considérait que les patios permettaient de créer des espaces multiples ouverts sur l’extérieur et d’organiser des lieux favorisant les relations entre étudiants dans les niveaux à l’intérieur de l’école. « Les éléments fonctionnels (escaliers, sanitaires…) sont regroupés dans des cylindres en béton, sans affecter l’organisation de base de l’ensemble ». À l’extérieur, le collège présente de multiples façades dont les panneaux, pleins ou vitrés, peuvent être intervertis. A l’intérieur, les planchers constituent des plateaux libres sur lesquels les cloisons permettent d’adapter les volumes aux fonctions, traduisant un très grande flexibilité d’utilisation et de modularité future. 

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Stratégie et phasage bien huilés –
un chantier en site occupé et sans accroc

La construction du nouveau collège se fait en site occupé. Cette donnée a guidé notre prise de site, qui est déterminante et stratégique vis-à-vis du phasage de l’opération. Notre chantier tient compte de 7 phases bien distinctes : de la mise en place de l’accès des élèves, le dévoiement des réseaux avant travaux, le déploiement des installations de chantier, en faisant attention à séparer sur toute la durée de l’opération de manière stricte un périmètre dédié chantier et un périmètre dédié au collège, une cour provisoire pendant la construction du nouveau collège mais aussi pendant la démolition une fois le collège construit, et enfin, la finalisation des extérieurs et la mise en place des logements de fonction en tenant compte des vacances que nous exploitons tout au long du planning de l’opération. Il est primordial de tenir compte de la sécurité des élèves par une séparation stricte des fluxs et en définissant chantier et collège en deux zones délimitées continuellement pendant toute la durée des travaux. 

>Un bâtiment, deux identités (…) et une façade plus lyrique côté cour qui prolonge le paysage et le végétal jusque sur ses toitures avec un jeu de volumes qui s’organise autour de patios.  

Un bâtiment, deux identités reliées par
une grande rue intérieure : côté rue, côté cour ….

 

Le projet s’inscrit dans une double identité : une façade urbaine côté rue Suzanne Masson qui répond à l’environnement et qui se positionne en tant qu’équipement scolaire identifié par le jeu de couleurs sobres et de matières dont le choix s’est porté sur des matériaux pérennes, ne nécessitant aucun entretien (socle en béton matricé, brique) et une façade plus lyrique côté cour qui prolonge le paysage et le végétal jusque sur ses toitures avec un jeu de volumes qui s’organisent autour de patios.

Les façades, toute en courbes, rythment de manière contrôlée les paysages qu’elles forment. Une grande rue intérieure, qui condense tous les accès du Collège, devient un repère et une grande diagonale, qui relie à travers tout le projet l’espace public et la cour.

 
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Minimiser les masses bâties :
le projet se compose de
3 entités fortes

Notre projet, pour une lecture et des proportions harmonieuses, est décomposé en 3 éléments : un socle bas et coloré / une grande horizontale dorée du préau qui tourne sur toutes les façades / un chapeau des étages du bâtiment en brique vernissée. Le socle, légèrement en retrait, a un rôle urbain car il constitue toutes les entrées du bâtiment. Il est imaginé en un mur double en béton, de finition libre (matrice, lasure ou peint) avec un isolant entre ces deux parois, dans des teintes camaïeux et dans des tons bois (bruns chauds, clairs, orangés). Il est ainsi lessivable et résistant aux projections, aux sacs, rayures et chocs divers. La grande horizontale vient découper le bâtiment au-dessus du RdC.

 

Cette « lame » a un rôle acoustique le long de la grande rue, car elle est composée en Aqua panel, faux-plafond acoustique par excellence pour les extérieurs. Sa sous-face colorée d’un jaune-orange légèrement doré lui confère un caractère joyeux, coloré sans excès. Enfin, les étages sont constitués d’un mur traditionnel en briques vernissées, avec isolant extérieur et lame d’air, matériaux inaltérables et résistants par définition. Sa blancheur nous semble adéquat au caractère calme et sobre des environnements.

Les logements de fonction détachés de l’équipement,
pour plus d’intimité et de sérénité

 

Nous avons pris le parti de séparer les logements de fonction du reste du Collège. La géométrie de la parcelle le permet, et il nous semblait intéressant, pour l’intimité des occupants, l’indépendance et la sérénité des habitants, de les mettre un peu à l’écart du reste du programme.

Selon les volontés du maître d’ouvrage, il peut être facile de les réintégrer dans le collège, au R+2 par exemple, avec un accès côté esplanade piétonne, mais cette proposition nous semble originale et propice au bien-être des résidents, qui bénéficient aussi d’un parking couvert ou d’un garage fermé.

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La Salle Polyvalente

est vitrée de part et d’autre de l’espace sur lequel une scène peut être aménagée. Ces baies sont occultables pour les spectacles. Elle dispose d’une coulisse, de stockages et de réserves en arrière-scène. Une grande galerie vitrée longeant le patio la relie au hall. Elle est donc accessible : soit depuis le hall, lors d’évènements, quand elle est utilisée par le collège, soit depuis l’allée piétonne extérieure publique, pour une utilisation en dehors du collège. Une régie est située en son centre, mur opposé à l’espace de présentation. Des conférences peuvent être organisées. Des sanitaires et un espace de réunion parents/ professeurs sont aussi reliés à son hall. 

Le traitement paysager joue un rôle crucial sur le projet. Il est le vecteur principal de la revalorisation de l’identité du quartier

 

Le bâtiment, en s’accrochant à l’angle de la cour actuelle dont l’accès principal s’ouvre sur la rue Suzanne Masson offre à l’arrière un espace protégé et maîtrisé pour la cour. Le jeu de volumétrie et de directions architecturales appuyé par une importante végétalisation des toitures donne en effet à la cour sa force jusque dans son dessin qui reprend naturellement la continuité du bâtiment en respectant son identité.

Le jardin pédagogique est ressourçant par le contact avec la terre et avec la vie dans toute sa pureté. Le jardinage ou ne serait-ce que la présence d’un jardin dans notre environnement quotidien est propice au bien-être. C'est pourquoi un jardin pédagogique doit être un lieu agréable pour tous, dans lequel les élèves seront au plus près d'une végétation comestible variée.

PROJETS TERTIAIRES / PUBLICS